Cette hormone féminine est utile. Elle revient naturellement à la charge à chaque menstruation pendant quelques jours. C’est notamment à elle que l’on doit la possibilité d’avoir des règles qui se passent bien. Mais la progestérone évite aussi beaucoup de tracas physiques, ce qui explique qu’elle puisse être prescrite à la ménopause ou comme contraceptif. D’où la question à 1000 euros ? Cette hormone est-elle responsable de quelques kilos en trop ? Ou au contraire, en moins ?
Un rôle important à jouer : quand est-elle prescrite ?
Il serait malvenu de lui jeter la pierre. Elle a bien des vertus la progestérone. Grâce à elle, le cycle menstruel se déroule comme il se doit, et bien plus encore : elle agit fortement sur la libido de madame.
On en prescrit donc un surplus quand les règles ne sont pas régulières, quand on saigne trop durant cette période ou qu’on a mal, ou pour tout autre symptôme gênant lié aux règles. Elle est aussi utiliser comme composante de certaines pilules, ou à l’opposé, pour favoriser la fertilité.
La délicate question des œstrogènes
Car l’un ne va pas sans l’autre. On en prescrit en même temps que la progestérone. Mais le souci avec les œstrogènes, c’est qu’ils fabriquent les graisses. Les deux hormones mises ensemble s’équilibrent.
Les problèmes arrivent donc quand l’équilibre n’est plus respecté, particulièrement à la ménopause. Si vous ne supportez plus personne, que vous avez des bouffées de chaleur ou que vous avez pris une taille de pantalon, ne cherchez plus.
Trouver l’équilibre : c’est ce à quoi nous devons tous tendre. Si la balance hormonale est maîtrisée, le poids le sera aussi.
La pilule fait grossir
Beaucoup de femmes refusent de la prendre à cause de cela. Chez les jeunes adultes qui doivent la prendre pour la première fois, c’est un problème récurent. Sachez que la prise de poids peut arriver, c’est un fait, mais ce n’est pas systématique.
Comment l’éviter ?
Dans le cas où cela arriverait, il y a des solutions à mettre en place, comme changer de pilule ou diminuer le dosage. Et puis, ce n’est pas le seul moyen de contraception, il y en a d’autres. A voir avec son médecin.
Des effets secondaires inattendus : il arrive que les kilos superflus se matérialisent dans la poitrine ! Certaines femmes réagissent de la sorte à la progestérone, et s’en trouvent contente, ou non, selon le profil.
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L’influence des hormones sur le poids
Elles ont bon dos les hormones ! On les accuse de tous les maux, c’est bien plus simple que de se mettre au régime ! Ce qui est certain, c’est qu’elles ont un rôle à jouer dans la vie d’une femme.
Il faut donc les prendre au sérieux, lors des deux étapes clés de la vie : la puberté et la ménopause, quand tout se dérègle à l’intérieur. Le corps humain a parfois besoin d’aide pour passer les étapes du changement.
La ménopause et le traitement hormonal
Les femmes qui le pratique se comptent en millions. Vous n’êtes donc pas la seule à être troublé par l’arrêt des règles. Le traitement vient donc se substituer aux hormones qui ne sont plus produites par le corps.
Mais la progestérone n’est pas toujours le produit magique auquel on croit. Si son absorption régulière apporte son lot de bénéfices, notamment contre le vieillissement de la peau et les bouffées de chaleur, des études récentes viennent supposer que cet hormone peut être la cause de maladies graves.
Donc méfiance. Il faut avant tout veiller à ce que le traitement, s’il existe, ne s’éternise pas trop dans le temps, 5 ans étant la durée maximale conseillée.
Vous vous posez des questions sur la date de votre ménopause ? Regardez attentivement ce petit schéma explicatif :
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Prendre de la progestérone : sous quelle forme ?
Qu’elle soit de synthèse, animale ou végétale, elle fait son petit effet. La progestérone de synthèse vient ainsi imiter la vrai, mais amène avec elle son lot d’effets secondaires.
La progestérone animale vient d’urines de juments. On a fait mieux dans le glamour, et dans le respect de ces petites bêtes qui vont souffrir pour vous permettre de rester jeune et belle ! A éviter donc.
Enfin, il y a progestérone végétale, qu’on trouve difficilement sur le marché car elle ne rapporte pas assez d’argent aux laboratoires… On en trouve dans la sauge, le yam, le soja, le houblon, la passiflore et l’avoine.
Progestérone et prise de poids
La liaison entre les deux est un peu trop rapidement faite, surtout dans les périodes où on se trouve trop grosse… Ce qui est sur, c’est que le métabolisme n’aime pas les variations, et qu’à ce titre, elles peuvent influencer sur le poids.
La ménopause est ainsi une période où la femme risque de prendre du poids. Ce sont des moments pas toujours simples à passer. Le corps change. Ce qu’il faut, c’est donc prévenir les kilos avant qu’ils n’arrivent. Le ventre rond n’est pas une fatalité.
Attention aux régimes trop durs : ils ne sont pas bons pour la santé, et peuvent générer des carences.
Adolescence et pilule
Certaines jeunes filles ne veulent pas la prendre de peur de grossir. Heureusement, la science a fait des progrès dans le dosage. Physiologiquement, tout le monde ne part pas avec les mêmes chances. Certaines filles prendront du poids, d’autres non, ou très peu.
Mais les dérèglements hormonaux peuvent aussi se produire les jours avant les règles. 1 kilo ou 2. C’est donc une période où il faut particulièrement surveillé ce qu’on mange.
Un traitement aux hormones peut-il faire grossir ?
En principe il ne le devrait pas, si l’équilibre est bien respecté. Mais là encore, il peut y avoir des exceptions pour certaines femmes.
Attention toutefois à ne pas se tromper de coupable : le responsable peut être ailleurs, une mauvaise hygiène de vie par exemple. Par contre, il se peut qu’on ait plus faim à cause du traitement. A éviter donc, les grignotages.
Les effets secondaires de la prise de progestérone
Ils ne sont pas à négliger, et quand ils arrivent, ils peuvent même être d’une certaine puissance. Certaines personnes ressentes des douleurs à la poitrine, d’autres de la fatigue, l’impression d’être saoul…
Pour éviter de s’endormir à des moments inopinés mieux vaut prendre sa progestérone le soir, et après la fin de l’ovulation, pour limiter les effets secondaires.
Progestérone et perte de poids : elle peut aussi faire maigrir !
Il y a un lien. Rappelons que cette hormone va agir sur la thyroïde, pour lui permettre de mieux fonctionner. Donc, s’il y a prise de poids, elle ne durera qu’un moment, avant, en principe, d’inverser la tendance.
Moins de déséquilibre hormonal = moins de graisse. Cet équilibre hormonal retrouvé va permettre de faire son régime efficacement. Il faut donc ne pas s’alarmer et lui laisser le temps de nous faire profiter de ses effets diurétiques.
Un secret bien gardé
Cette influence des hormones n’est pas connue de toutes, et pourtant ! Rappelons qu’avoir trop d’œstrogènes dans son corps nuit. Equilibrer tout cela va favoriser le perte de graisse tant recherchée !
Mais ce déséquilibre, n’arrive pas par le fait du saint esprit. Il peut se produire à la ménopause, mais pas que. Les périodes de stress ou de carences nutritionnelles sont aussi des terrains de prolifération. Enfin, il ne faut pas négliger l’environnement, qui en contient dans les plastiques et les produits chimiques.
Comment booster sa progestérone naturellement ?
Il n’y a pas que les médicaments dans la vie. Une prise de poids subite et inexpliquée doit vous faire réagir. Rappelons qu’elle est naturellement produite par le corps et qu’il faut avant tout éviter les déséquilibres hormonaux.
Pour garder le bon équilibre, il faut d’abord ne pas faire augmenter ses niveaux d’œstrogène, au risque d’avoir du mal à concevoir un enfant par exemple, et d’être troublé dans sa tête et dans son corps. Cela passe par une surveillance de ce qu’on a dans son assiette.
L’importance des vitamines, du zinc et du magnésium
C’est du côté des vitamines B6 et C qu’il faut regarder. Elle agissent sur le foie et augmente la production naturelle de progestérone. Ont peut en trouver dans le poulet, les crevettes, les bananes ou les épinards.
Le zinc, lui aussi, va rehausser le curseur pour avoir des ovaires en pleine forme. En en trouve dans le crabe, la langouste, le chocolat noir et la pastèque.
Même chose avec le magnésium, contenu en grande quantité dans les noix et les graines de courge.
L’augmentation naturelle
Chacun peut, avec les moyens du bord, améliorer son taux. En mangeant les bonnes choses, en se régalant de poissons et autres protéines peu grasses, mais aussi en allant voir son acupuncteur ou en prenant de l’homéopathie sous forme de granules de progestéronum.
Enfin, certaines plantes comme l’igname mais aussi la gelée royale permettent d’atteindre l’équilibre.
Prise de poids anormale et inexpliquée: les raisons possibles
Grossir sans raisons n’est agréable pour personne. Les causes d’une prise de poids non prévue au programme sont si nombreuses qu’il faudrait des heures pour les détailler, mais concentrons nous sur les principales.
Si jusqu’à maintenant vous pensiez qu’il n’y a qu’un excès de nourriture ou un manque de sport qui pouvait vous faire grossir, vous allez changer d’avis. A suivre, les causes possibles pour comprendre (et changer ses habitudes), même si nous ne sommes pas tous égaux, la génétique passant par là la première.
1. Mal dormir
Avoir moins de 8 heures de sommeil par jour dérègle le corps. On a faim à des heures différentes, on grignote, d’où l’intérêt de ne pas se coucher trop tard et si possible à heure fixe.
2. Avoir des problèmes au boulot
Quand on travaille trop, qu’on s’inquiète à longueur de journée, qu’on est en burn-out, le stress s’immisce petit à petit dans notre vie, et sécrète une hormone qui donne faim plus que de raison, pour compenser.
Quelqu’un de stressé va plutôt se jeter sur des frites que sur des haricots verts. Il va chercher des calories supplémentaires, un peu comme en plein hiver.
3. Prendre des médicaments contre la dépression
S’ils peuvent vous faire retrouver le sourire, ou vous abrutir suffisamment pour que vous ne pensiez plus à vos problèmes, certains d’entre eux favorisent la prise de poids. Il se dit qu’1/4 des patients serait touché par ce phénomène, surtout quand ça dure plus que de raison.
Heureusement, si vous ne supportez pas un antidépresseur en particulier, il y en a d’autres dans la gamme et vous pouvez demander à en changer. Toutefois, retrouver l’appétit est parfois un signe que cela va mieux, donc l’argument est à prendre avec des pincettes.
A contrario, la dépression fait elle aussi grossir, car on compense par avaler tout ce qui traine de sucré dans son placard.
4. Des médicaments à effets secondaires
Se soigner grâce à la chimie, ça donne des résultats quand au problème traité, mais il y a des traitements qui ouvrent la voie aux kilos de trop… C’est le cas de certains corticostéroïdes et d’antipsychotiques.
La raison est souvent que le patient traité retrouve l’appétit, parfois de façon démesurée. Comme toujours, quand on s’éloigne de l’équilibre, cela peut être perturbant. Ne pas hésiter à consulter son médecin et à lui en parler en cas de doute.
5. Les troubles physiques
Il arrive que le corps ne fonctionne pas comme il le devrait. La thyroïde a ainsi un rôle important à jouer. Se sentir fatigué de manière excessive, c’est peut être le signe d’un dysfonctionnement de cette glande, et cela peut annoncer la prise de poids puisqu’on va brûler moins de calories pour se reposer.
Autre souci que connaissent bien les femmes de + de 50 ans : la ménopause. Pour ne pas se faire avoir, c’est le moment de prendre un abonnement dans un club de gym !
Autre cause : les allergies alimentaires.
6. La maladie
On peut aussi grossir simplement parce qu’on est malade. Il y a une hormone produite par le corps, qui s’il en produit trop, favorise la prise de poids : la cortisol. On parlera alors de syndrome de Cushing. Autre maladies : celles touchant les reins et le fois, la rétention d’eau, des troubles cardiaques, le diabète, le cancer et les traitements pour le stopper, la fibromyalgie…
Sans aller jusque là, même un petit rhume peut faire grossir, à partir du moment où on reste plusieurs jours sous la couette, même chose pour certaines inflammations.
7. Arrêter de fumer
Vous en rêviez depuis des années. Bravo si vous avez sauté le pas. Reste que ne plus fumer, d’un coup, c’est déstabilisant pour le corps. Car la nicotine à cette fonction de réduire la faim. Ne plus l’avoir, c’est re-manger de façon « normale ».
Pour ne pas prendre de poids quand on stop la cigarette, il faut donc veiller à manger moins et surtout sainement. Pas de graisses ne de sucres dans son alimentation, au moins les premiers mois.
8. Les raisons liées au mode de vie
Le travail c’est la santé, ne rien faire la conserver. Tout le monde connait la chanson. Mais ceux qui ne bouge pas de leur bureau sont les premiers à risquer de grossir, le corps ayant besoin de brûler des calories à longueur de journée.
Si vous avez un travail sédentaire, vous devez compenser par le sport, idéalement 3 fois par semaine. Pourquoi pas aller nager le soir après le travail ? Généralement, les piscines ferment tard en semaine.
Cette habitude sera plus bénéfique que d’aller boire des cocktails avec les collègues après le boulot ou de ne pas manger le midi parce qu’on en a trop ! Toutefois, à contrario, il ne faudra pas arrêter le sport, car là, c’est l’effet boomerang assuré.
9. Celles liées aux habitudes alimentaires
On commence par faire l’effort de lire les étiquettes dans les supermarchés pour ne pas se faire avoir par tout ce qui est promis comme light alors qu’il y a beaucoup de calories. Ensuite, quand on va au restaurant, si l’habitude est fréquente, on ne fait pas la trilogie entrée-plat-dessert systématiquement (attention, cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas manger à sa faim).
On peut manger de tout, mais en petites portions. Avoir une assiette pleine à craquer ne vous nourrira pas plus ou pas mieux. Il faut bien prendre le temps de mâcher avant d’avaler. Pour vous aider : posez vos couverts entre chaque bouchée. Manger trop vite, et s’allonger derrière est une très mauvaise habitude.
Le bon comportement à adopter
Quelques kilos superflus inexpliqués, ce n’est pas toujours la fin du monde non plus ! Celles et ceux qui sont sous traitement ne doivent rien stopper d’un coup sans avis médical. En attendant, il faut veiller à manger le plus équilibré possible.
Ce qu’il faut arriver à faire, c’est de déterminer la cause de la prise de poids, afin de pouvoir y remédier.
Vous l’aurez compris : il n’y a pas un organisme comme un autre, et là où beaucoup vont grossir avec la progestérone, d’autres vont au contraire perdre du poids. Si vous avez bien lu cet article, vous en avez compris les raisons.